Quelques indicateurs de l'économie

Les 24 indicateurs de l'économie

Quelques indicateurs permettent de suivre l'évolution de la compétitivité du Luxembourg et de la comparer

à celle des autres pays européens au cours de la décennie passée.

Evolution du classement général dans le World Competitiveness Yearbook (2008-2012)

Années                      2012               2011                 2010                2009                2008

Luxembourg               12                  11                    11                    12                    5

Belgique                      25                  23                    25                    22                  24

Allemagne                    9                   10                    16                    13                 16

France                         29                   29                    24                    28                 24

Suisse                          3                     5                      4                      4                  1

 

Le classement mondiale réalisé sur une analyse de 59 pays nous retrouvons dans les 2 premiers:

N°1 HONG-KONG ET N°2 LES ETATS-UNIS

Classement de la compétitivité-moteur de croissance: (2007-2013)

Années               2007/08      2008/09       2009/10    2010/11      2011/12     2012/13

Luxembourg      25               25               21            20              23             22

Belgique            20               19              18            19              15             17

Allemagne         5                 7                 7              5               6               6

France              18               16                16            15              18             21

Suisse                2                 2                 1              1                1              1


Classement des coûts salariaux sur la période des 11 dernières années:

Luxembourg               41,9%


Belgique                      18,7%


Allemagne                    5,7%


France                         18,7%


Suisse                         18,7%


D'après les prévisions de la commission européenne de mai 2012 le coût salarial

luxembourgeois atteindra une hausse de 4,1% suite à la tranche indiciaire d'octobre 2012.


Le taux de globale des facteurs de productivité (PGF) s'élève en 2011 à +1,7% pour l'Allemagne

alors que celui-ci est négatif pour le Luxembourg à -1,5% et est ainsi inférieur à la moyenne

de l'UE qui est de +0,9% et les prévisions de la C.E et du STATEC pour Luxembourg sont

pour 2012 au taux de -1,7%. Pour une base de 100 en 2000 le Luxembourg se retrouve à

85,1 du PGF. Alors que pour les pays voisins cette évolution est favorable le Luxembourg

à perdu en variation cumulé de la PGF de 2011 par rapport à 2000 un taux de -13,4%,

contre +0,2% pour la france, +2,1% pour la Belgique et +5,0% pour l'Allemagne.

La rémunération des travailleurs au Luxembourg a évolué beaucoup plus rapidement

que la productivité. Cependant la T.V.A standart est de 15% le taux minimum fixé

par les directives des communautés européennes.

La pression fiscale au Luxembourg est de 28,80% en 2012, bien au delà du taux moyen

de l'Union européenne qui est à 22,75%. Le taux reste tout de même inférieur à celui

des pays voisins:

29,48% pour l'Allemagne

33,33% pour la France

33,99% pour la Belgique.

Pour être complet, il faut également tenir compte de l'assiette imposable et des

abattements éventuels ; dimension ou le Luxembourg a traditionnellement pu

conserver un environnement plutôt favorable , voir notamment les bonifications

d'impôts pour investissement. En ce qui concerne les prélèvements obligatoires

sur les salaires , le Luxembourg se présente comme un pays à faibles charges fiscales

et sociales. C'est le cas notamment pour les couples mariés ayant deux enfants qui

bénéficient d'un taux de prélèvement obligatoire trés avantageux de 13,4%.

Alors que la moyenne dans l'OCDE et UE21 est de 30,3%. Par contre pour les

contribuables célibataires et sans enfants le taux est à 36% mais inférieur

à la moyenne de l'OCDE et UE21 qui est à 41,95%.

A Luxembourg le prix de l'électricité pour l'industrie est de 0,0960 EUR

par kWh hors taxe, tandis que la moyenne de l'UE est de 0,0936 EUR

par kWh hors taxe, le même constat pour le prix du gaz qui est de 11,58 EUR

par Giga-Joule hors taxes tandis qu'en moyenne ce prix ne dépasse pas

8,8357 EUR par Giga-Joule hors taxes dans l'UE.

Cette évolution n'est pas de nature à attirer de nouveaux investissements

industriels d'après l'UEL.


En matière d'éducation et de formation, 77,3% de la population luxembourgeoise

entre 25 et 64 ans dispose d'un niveau de formation de deuxième cycle du

secondaire en 2011. En proportion le Luxembourg est bien au dessus de la moyenne

de l'UE 73,4% mais en dessous des pays suivants .


Allemagne      86,3 %


Autriche         82,5 %


Suède            82,0 %


Finlande        83,7 %



Le taux de réussite des études et des formations dans le délai imparti

est de 45% des élèves inscrits pour le Luxembourg alors qu'en Corée

il est de 95% et qu'en Islande il est de 44% le plus bas de l'OCDE

alors que la moyenne est de 70%, cependant le taux de réussite

est à 74% si deux années sont ajoutées au délai imparti.


Les dépenses annuelles par étudiant demeurent les plus élevées au Luxembourg

28 022,6 EUR , Moyenne de l'UE 11 634,6 EUR.


Classement du niveau universitaire en % de la population depuis 2007 :

Luxembourg                37,0%


Danemark                    33,7%


Suède                           35,2%


Finlande                       39,3%


Royaume-Uni              37,0%


Irlande                          37,7%


Belgique                      34,6%


La moyenne de l'UE est de 26,8%


71 % des entreprises luxembourgeoises ont offert des formations professionnelles

continues à leurs employés dans le courant de l'année 2010.

L'état luxembourgeois favorise l'aide à la formation avec une participation de 20%

du coût pour les moins de 45 ans et de + de 45 ans une aide de 35% du coût de

la formation.


Les objectifs de l'UEL:

" Si nous voulons organiser la croissance dans ce pays , nous devons pas réaliser

   d'économies sur  la recherche et le développement. A l'ère industrielle , notre richesse

   reposait sur les terres rouges.  Lorsque cette richesse s'est peu à peu tarie , nous nous

   sommes réfugié dans ce qu'on appelle les  niches de souveraineté. Les terres rouges -

   qui conservent leur importance - , les niches de souveraineté , que nous devons préserver

   là où cela est possible , doivent être relayées aujourd'hui et demain par des  niches de

   compétence. Ces niches de compétence nous les trouverons uniquement si nous

    investissons dans la recherche et l'innovation. La recherche et l'innovation sont les

   éléments moteurs de notre future  compétence. C'est pourquoi nous envisageons  ,

   pour l'année 2012/2013 , d'investir encore 280 millions d'euros dans la recherche

   publique et privée , soit dix fois le montant de l'année 2000. Aujourd'hui , la recherche

   publique et privée occupe 2.500 chercheurs. Outre qu'il produit des idées d'avenir ,

   le secteur  de la recherche crée d'ore et déjà des emplois. Au cours des prochaines

   années , le développement du secteur de la recherche et de l'innovation sera poursuivi

   avec énergie et détermination".


                                               Merci à vous. Philippe Henri CLARAMUNT










 

 

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